amours mortes
-
Udaipur blue line
Une ? Laquelle...La plus opportune ?La plus Celle ? -
cloué
Cette nuit, c'est fait, tout me quitte
un autre monde est apparu
où tu ne me reconnais plus
où désormais rien ne m'invite
La lune ovale est vert olive
quelque brosse a figé le vent
sur une toile de Vincent
que d'un œil troublé je salive
Orage, apporte-moi le rire
indompté de chevaux mongols
il se pourrait que je sois fol
au point d'y fonder mon empire
Une éternité de supplices
au vrai, ne me tourmente pas
l'enfer est aujourd'hui et là
où je ne goûte aucun délice
Et cette aube qui m'assassine
impeccablement met à jour
le solde des vaines amours
teintant l'ombre d'orgues sanguinestiniak - carnÂges © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
la nuit du 30 décembre 2010 -
mauvais sang
Voici ton heure, mauvais sang
l'heure de pointe au cheveu blanc
témoin de nos fronts déclinants où s'agglutinent
écot versé à la tontine
l'hypothèque et la mise en gage
des ruines laissées sans partage en servitudes
où palissent les sourdes inquiétudes
que nos mains ceignent
en n'osant tirer trop fort sur le peigne
C'est le moment des vilainies
crachées de sous les vieux tapis
par l'odieux serpent qui déplie ses annelures
et nous jette en pleine figure
un vin coupé de limonade
avec ce goût de jérémiade acidulée
lent venin sous le derme accumulé
sans que s'en plaignent
ni la vampire sangsue ni la teigneAu temps mauvais
des ciels de lait
plus crus que crème
Tout s'est perdu
de ce qui sut
dire "je t'aime"
Et revoici
au cheveu pris
dans le miroir
Le mauvais sang
qui désapprend
le cher "bonsoir"tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
-
par-dessus l'épaule, droite...
par-dessus l'épaule,
droite
une fierté mongole
affront dans le vent qui s'affole
de la laisser proprement coite
et ferme... dans son rôle
regarde à l'intérieur
le lent, méticuleux et âcre
massacre du bonheurle marbre m'est plus chaleureux
que le blanc de ces yeux
et la neige moins froide
que ce port à la pose roideceinte beauté
des saintetés
qui fondent la ronde d’un monde au gré
des lames fatidiques
piochées au sabot médiumnique
des Ordres impérieux
où meurent d’être odieux
les anciens règnes chimériques
- fin des ciels Au Plus Haut Des Cieuxet moi, là
par-dessus la jambe
de rire des violes de gambetiniak © 2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
-
ta mise
J'ai cru te voir
dans l'entonnoir
par où passait mon souvenirTu n'étais meilleure ni pire
mais tu passais quand même
- enrobée de "je t'aime"
et perdue pour les réjouissances,
parmi les pensées en partances
à travers le tamis
au filtre de l'oubliQue resta-t-il de toi
dans cet agglomérat
tassé contre la grille ?Quelque rêve de fille ?
De ta chair parfumée
un zeste capiteux ?
Ou ce sourire obscur
par quoi tu mis fin à notre aventure ?Je ne le saurai pas
ni ne veux en connaître
ce qui pourrait peut-être
nous emboîter le pas, de la porte
où murmurent les amours mortestiniak © 2009 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK
à Véronique Beaufils